dimanche 27 avril 2008

Jour de concert: première partie.

Côté cour...

Six mois que l'on attend ça. Que dis-je six mois, bien plus que ça, même bien avant la sortie du dernier album.On attend ça depuis leur dernier concert, quand encore un peu sonnés, nous avons dit "vivement le prochain", avec un peu de tristesse dans la voix,car le prochain paraissait si loin alors.
Puis il y a eu le nouvel album, promesse de bonheur à venir. Ensuite, enfin, la tournée qui s'organise. Et là, ca commence à monter un peu, l'excitation, les coups de fils commencent à s'echanger:"Mel, ils passent le 15 au Zénith!!!", "Je sais, je suis moi aussi".
Puis l'attende des places, surtout ne pas les rater, y aller le premier jour à l'ouverture, on ne sait jamais. Se partager les tâches:"Tu surveilles à la Fnac, moi je m'occupe du net".Etablir un plan de campagne, même le débarquement allié n'aura pas été mieux organisé que la chasse de ces petits bouts de papier.
Et une fois le sesame en poche, souffler un peu, relacher la pression.
Le conserver précieusement, à l'abri pour ne pas le foutre à la poubelle par mégarde. Mais pas trop non plus, sinon la tête de linote que je suis sera infoutue de le retrouver le jour J. On me dit bien tout le temps qu'un jour j'oublierai ma tête quelque part, alors une place de concert, pensez-vous, rien de plus facile.
Et l'oublier, oublier sa presence, passer à autre chose, combler l'impatience..

Mais aujourd'hui, c'est jour de concert!!!
Depuis quelques jours déjà, les choses s'accélèrent. Les stratèges de la bande refont surface et organisent l'expédition....
Extraits vécus:
"Mel, on se rejoint à 14heures chez toi et on prend la voiture de machin"
"Ok"
"Mel, on se rejoint chez machin à 13heures30 et on prend ta voiture"
"Ok"
Et ce matin........
"Mel, bon tout compte fait, on prend ma voiture et je passe chercher tout le monde"
"Ok" "Euh...à quelle heure?"
Puis commencent enfin les préparatifs, car on ne va pas à un concert comme on va faire ses courses.
C'est toute une préparation, s'habiller suffisamment pour pas chopper froid en sortant, mais pas trop non plus pour ne pas à avoir tout à porter à l'interieur.
Prévoir de quoi boire, manger. Réfléchir à où on va planquer l'appareil photo et/ou le portable: paquet de gateaux? Ou soutif comme la derniere fois?
Et trouver de quoi tuer l'attente, car nous, nous sommes des vrais, des durs de durs, on ne va pas y aller juste avant l'ouverture. Non, nous on va pas hésiter à subir un soleil de plomb, à se faire rincer par une pluie torrentielle, à geler sur place juste pour être dans le saint des saints: devant juste devant la scène. In the place to be. On est des durs nous, je vous dit.
Mais il y a une autre raison à cela.
Quand la musique tient une telle importance dans sa vie, quand on ne peut simplement pas vivre sans du son quelqu'il soit dans les oreilles, quand sans elle la vie serait une erreur comme dit si bien Nietzsche, alors on entre en elle comme on entre en religion.
Et si on part si tôt, c'est pour retrouver nos frères de foi.On veux aller se recueillir avec eux, prier avec eux un dieu quelqu'il soit, pour que le concert soit réussi , pour que la musique soit belle, le moment réussi. Et ensuite ensemble, enfin, rentrer dans le temple pour aller communier, recevoir la bénédiction.

Ca y est enfin, on est parti, on est sur le chemin. L'impatience, l'envie oubliées refont surface. On décompte les heures: "tain dans 5heures on y est Mel!!!"
Et on revoit ensemble notre livre de prière, nos spaumes. toutes les chansons y passent:"S'ils ne la font pas celle-là j'en meurs!"

Bien sur que non, mais sur le moment on y croit presque.

On arrive enfin, coup d'oeil inquiet à l'entrée: c'est bon, pas trop de fans, justes quelques durs de durs comme nous.
On s'installe mais pas n'importe où, les stratèges ont étudié les lieux avant le concert. On se pose comme on peut, généralement par terre, en prenant soin de bien étaler ses affaires histoire que personne ne vienne s'approprier ne serait-ce qu'un centimetre carré de l'espace si durement gagné. Puis on commence à se détendre, le plus dur est fait,ne reste plus que le petit dernier sprint pour accéder aux meilleures places et ça sera bon.
On commence à papoter, de eux bien sur,tout tourne autour de eux. Les voisins commencent doucement à se mêler à notre conversation.Celui de droite les a déjà vu il y a une semaine à Bordeaux, alors on le supplie de ne rien dire, de ne rien dévoiler.Et on le maudit intérieurement.
Parcequ'on l'envit tous en fait.

Puis arrive le premier moment de panique, les vigiles ouvrent enfin les portes.Alors dans un seul élan, tout le monde se lève, et se presse contre les barrières. Faut vraiment qu'on les aime pour supporter tout ça!Etre écraser, piétiner, sortir de là pleins de bleus. On le sait déjà mais on s'en fout.

Les portes du paradis vont bientôt s'ouvrir et c'est tout ce qui compte.

Dernières recommandations d'usages, et c'est parti!!

On retrouve ses jambes de vingt ans, on file droit devant nous, on veut le meilleur, notre carré VIP à nous, devant la scène, juste au centre. Et on y est enfin.. Commence alors la pire des attentes, la plus interminable, la plus indomptable.On est des gosses, on veut tout et tout de suite. On est des amoureux transis qui, après une trop longue absence, trépignent de désirs non assouvis à quelques minutes des retrouvailles. Il y a de ça, du désir amoureux, on veut tout d'eux, qu'ils se donnent corps et âme à nous.Qu'ils ne nous décoivent pas, qu'ils soient là rien que pour moi, pour lui, pour nous. On a des papillons dans le ventre, on vendrait père et mère pour un seul moment avec eux. On croit même à cet instant, qu'on pourrait les suivre à l'autre bout du monde s'il le fallait, s'ils l'exigeaient de nous. L'amour de la musique est parfois aussi demesuré, déraisonné que l' amour tout court, bien que plus fugace.

La lumière s'éteind, la clameur monte: ils arrivent, ils sont là. Les esprits s'échauffent, les cris gagnent en ampleur, on n'en peux plus d'attendre, on n'en peux plus d'envie de les voir enfin. Le silence se fait alors sur scène, suivi de la salle. Par où vont-ils arriver? Quelle va être la première chanson? Le decor? La set list? On se pose tous ces questions à cet instant précis. Mais il suffira d'une seule note de musique pour balayer tout ça. Une seule note pour être embarqué totalement. Une seule note pour perdre toutes notions, jusqu'à celle de soi. Une seule note pour rentrer brutalement dans la transe. Une seule note pour entrer enfin en communion avec eux. Une seule note qui efface à elle toute seule l'attente fébrile des derniers mois, des dernières secondes. Une note qui vaux tout les shoots possibles et inimmaginables. Et cette note sera suivi de milliers d'autres. Alors savourons-les. Savourons l'hystérie , la liesse. Savourons le partage et l'amour. Savourons le plaisir et l'écoute. Savourons tout, et ensemble.Ne soyons pas egoïstes, ne pratiquons pas l'onanisme.

A chaque chanson: "merci mon dieu, ils l'a font!!!!" et regards complices aux alentours juste pour vérifier qu'on n'est pas seul a l'aimer celle-là, qu'on va encore une fois vibrer ensemble. Avec à chaque fois les mêmes rites païens. La montée en puissance d'abord, on prend ses marques, on cherche les notes familières, on s'y installe. Les mots arrivent tout doucement, on commence à les scander, on ne se rend compte de rien tellement on est pris dans la ferveur. Puis le refrain et l'explosion. On lache tout!!! Nous ne sommes plus qu'un cri, que des bras tendus en l'air, qu'un plaisir unique.

Et eux si proches, à portée de mains, et si loin à la fois. On pourrait presque les toucher parfois, mais on le fait pas. Je ne le fais pas. Je ne touche jamais aux mythes de crainte de les écorner, d'en deteriorer l'image, le sens. Et la deception serait si grande, alors je me contente de les regarder de loin , et de prendre d'eux ce qu'ils veulent bien me donner. Pas plus, pas moins, juste ce qu'il me faut.

Comme La chanson. Pas n'importe laquelle non. Ma chanson. Celle qui a révélé ma foi en eux. Celle qui a tout determiné, celle qui légitime tout. Celle qui a su ,plus qu'aucune des autres, toucher cette partie infime, intime, enfouie tout au fond de moi. Celle qui me coupe le souffle à chaque fois tant elle me touche, tant elle me ressemble, me parle. D'aileurs, c'est bien simple, cette chanson ils l'ont écrit pour moi, juste pour moi. Lui, elle, eux à côté de moi pensent peut être la même chose, ou peut être pas. Ce qui se passe au fond de soi, tout au fond, est tellement mysterieux.Alors comment savoir? Mais peu importe, s'ils le pensent aussi, ils se trompent. Car moi je sais bien que c'est la mienne. Je leur laisse toutes les autres s'ils le veulent, mais celle-là est à moi. C'est elle qui va me faire connaitre ce que je suis venue chercher ce soir, l'extase quasi mystique. L'abandon de soi total, en confiance. Là plus de freres de foi, plus de communion, de partage. Je suis seule avec eux dans cette salle, et cette chanson, ils me la jouent les yeux dans les yeux. En prennant soin de me tenir bien fort, de ne jamais me lacher. Ils semblent presque me donner l'extrème onction tant je crois que je pourrais bien mourrir aprés. J'ai eu Ma chanson, je peux mourrir maintenant. C'est aussi fort que cela pour moi. Et en croisant parfois au cours du concert des regards dans le vide, extastiques, je sais que plusieurs moments de la sorte ont été vecus ce soir.

Le concert arrive à sa fin, nous laissant vides , epuisés, sans energie. Mais on en veux encore, on a encore faim , soif d'eux. On n'a pas eu encore notre compte, on sait bien nous qu'il va falloir encore attendre un an voire même deux pour les revoir. Alors on ne veux plus. Et on le fait savoir. On commence à crier , comme cela, n'importe quoi, ce qui nous passe par la tête sur le moment. On crie leurs noms, on crie "encore!!" comme des amants laissés sur leur faim. Bientôt, insconciemment, va s'organiser la révolte. Un même cri va nous unir, ce cri , ce gimmik propre à tous les concerts en France et peut-être dans le monde entier. Ce cri impossible à retranscrire mais que tout le monde a hurlé à pleins poumons au moins une fois dans sa vie. Et si cela ne suffit pas, on va tapper du pied comme un gosse en colère qui montre ainsi sa colère, sa frustration. Dix mille pieds qui tappent par terre, sur les gradins, c'est à vous soulever des montagnes. Et ce soir, la montagne va encore nous ceder: premier rappel . On va avoir notre piqûre de rappel, la dose d'adrénaline sans qui notre plaisir n'aurait pas été complet. Tout recommence: même plaisir, même partage, même emotion. A un détail près: on sait bien que ces notes là seront les dernières. Alors on en profite au maximun et on ignore encore un peu, juste un peu, la nostalgie qui commence à montrer son nez. Les jours fastes ce premier rappel est suivi d'un second: la cerise sur le gateau. On sort de là repus comme aprés un repas pantagruélique. Plus, on n'aurait peut-être pas pu, sous peine de risquer l'overdose, l'addiction , le syndrome de manque.

La lumière s'allume: signal de la fin. Elle nous retrouve grogis, presque exsangues.En pleine gueule de bois, les yeux hagards, vidés, plus la moindre énergie. Ils nous ont tout donné, et on le leur a bien rendu. On n'a pas compté notre force, pas ménagé notre peine. On se sent un peu perdu dans ces moments là, alors on cherche des yeux le regard de l'autre, de l'ami avec qui on a partagé toute cette aventuren depuis le tout début. Pas un seul mot échangé, tout juste le plus courageux lancera un "tain!!!!!" plein de sens. Trés vite, on retrouve les rites, les habitudes, nos repéres. Ca nous rassure de retrouver cela apres un tel abandon de soi. Pour moi, c'est d'abord un petit tour au stand de vente: je veux garder une trace de ce concert, comme pour me prouver que oui, j'y étais bien. Que oui, j'ai bien fait partie moi aussi de cette aventure. La plupard du temps c'est un tee-shirt que je ne porterai sans doute jamais, mais qui s'entasse avec tous les autres dans mon armoire. Je les empile comme j'entasse mes souvenirs d'eux. Puis après avoir errer encore un peu dans le saint des saints, on se résoud enfin à en sortir. Pour aller manger notre traditionnel sandwich merguez/moutarde. Les émotions ça creuse, et le sandwich merguez/moutarde rien de mieux pour s'exploser la gueule comme la musique a explosé nos oreilles. Et cela nous ramène les pieds sur terre. On se décide enfin à partir, à quitter ce lieu de plaisir mais à regret. Trés vite, dans la voiture, on va encore une fois revoir nos spaumes. Le trajet de retour ne peux pas s'envisager autrement qu'avec eux.

Et l'un d'entre nous, encore un peu sonné, va dire "vivement le prochain", avec de la tristesse dans la voix, car le prochain parait si loin maintenant.........

Ces "jours de concert" j'en ai déjà vecu tellement. Et "ils" ont tellement d'identité: Noir désir, Aubert, Zazie pour n'en citer que quelques uns de français. Mais il y en a tellement d'autres. Et je me rejouis déjà à l'avance d'en vivre encore beaucoup, à la différence prés que maintenant, je les vivrai avec quelqu'un qui, lui aussi, est entré en musique comme en religion.

Soon, i hope ....................

Ma playliste, nos chansons








vendredi 25 avril 2008

10 choses que je traine avec moi depuis mon enfance

Idée chippée ici: http://ron.infirmier.free.fr/ (blog que je fréquente beaucoup ayant une chose en commun avec l'auteur).

Idée surtout qui va me permettre de commencer à ouvrir un peu la porte.

  1. Mon "foufou": appelé aussi plus communément un "doudou".Une vieille taie d'oreiller toute pourrie, toute déchiquetée, délavée car certainement passée un million de fois à la machine. Je l'avais perdu de vue depuis des années, je ne me souvenais même plus de son existence. J'en avais perdu jusqu'au souvenir. Mais je l'ai retrouvé au hasard d'un déménagement, et des tas de souvenirs sont remontés d'un coup à la surface. Je la conserve depuis précieusement. C'est la part heureuse de mon enfance, avant que.......
  2. Ma première boite de peinture: offerte par un ami de mon frère ainé. Lui le premier avait saisi l'importance que cela allait prendre dans ma vie. Lui le premier avait aussi saisi à quel point je suis demeurée puisqu'il avait pris soin de marquer dessus "boite à peinture" au cas où..............
  3. Ma première paire de Doc Martens: celle qui a été de tous les concerts (et de toutes les conneries aussi enfin bon...) Quand je les remets, j'ai de nouveau quatorze ans et je suis en train de me planquer sous le pré-haut pour fumer une clope en cachette avec mes potes. Elles sont usées jusqu'à la semelle, mais faites à mon pied, et ça vaut toutes les charrentaises du monde!
  4. Le bonnet (la tuque ^^)vert en laine de mon grand-père: celui qu'il a porté jusqu'au bout.
  5. Deux photos de la fratrie au temps de l'enfance: genre photo officielle,celle que l'on envoie aux grands-parents pour les fêtes de fin d'année, avec mèche bien collée sur le côté et pulls du dimanche (en acrylique, hummmmmmmmm.. que de bons souvenirs). Une de mon frère S. et moi: lui ange blond aux cheveux longs, moi boule tenant à peine assise et morte de rire! L'autre de mon frère aîné C. avec gilet croisé trois boutons et cravate s'il vous plaît.
  6. Les baboushkas offertes par ma grand-mère: cadeau lui ayant été offert par "Le parti" pour X années de militantismes, et venant directement d'un kolkhoze de nos "camarades russes", Et oui, dans la famille, on vote un peu à gauche (pas pour eux mais à gauche!!)
  7. Les cassettes audio de Noir désir: celles que j'écoutais à fond, casque du "Walkman" (oula c'est vieux ça!!) sur les oreilles pendant mes années fac.
  8. Une bague offerte par ma grand-mère: celle que sa tante avait reçu lors de ses fiançailles. " Prends ça ma petite, tu l'auras pour les tiennes" "T'es cinglée mémé, moi me fiancer et me marier? JAMAIS!!!!!" " On verra bien ma fille, on verra bien". On devrait toujours écouter ses aînés. ;)
  9. Un photomaton de mon père âgé alors de 18 ans: pour pouvoir expliquer d'où me vient ce regard.
  10. Une veste en jean: dénichée dans une friperie il y a au moins quinze ans et que je ne cesse de porter tellement elle est moi.

Je pourrais continuer encore longtemps cette liste tellement je suis attachée aux choses, mais je ne vais pas ouvrir plus la porte pour ce soir.

Suite au prochain numéro, et photos ajoutées très vite quand je serai un peu moins lazzy and sleepy .

Postulat de base: ou pourquoi je crée ce blog aujourd'hui..puisqu'il faut en passer par là.

Pourquoi, donc, je crée ce blog aujourd'hui?
La principale raison est que je n'en sais fichtrement rien.
Il y a bien sur, évidemment, des envies d'écrire. Non pas que j'ai la prétention d'être un auteur, ni même un "écrivaillon", tout au plus une gratte-papier parmi tant d'autres.
Mais aujourd'hui, pour la première fois, j'ose! J'ose enfin soumettre mes mots à la vue de tout le monde. J'accepte enfin le fait que moi aussi je peux peut-être...
J'accepte aussi l'idée que l'on puisse ne pas aimer mes mots sans pour autant ne pas m'aimer moi.
Et je vais tenter, aussi, d'accepter l'idée que l'on puisse aimer ce que j'écris.
Je ne sais pas encore réellement sur quoi je vais écrire, certainement sur tout et n'importe quoi comme je l'ai annoncé. Ma vie, mon amour, mes coups de coeur ou mes coups de gueule, rien de bien original en sorte. Mais j'essaierai d'être la plus sincère à chaque fois.

Mais si je suis honnête envers moi-même, il y a aussi dans cet envie de créer un blog, une vanité cachée, un soupçon d'orgueil.
L'idée de moi aussi laisser une trace, même infime soit-elle.
Pas dans l'idée du quart d'heure de célébrité cher à Warhol.
Je n'ai que faire de la lumière, je n'ai pas besoin d'elle pour exister, pour me sentir en vie là tout de suite.
Et l'ombre me va beaucoup mieux au teint.
Mais plus dans l'idée que , si d'aventure , à la fin de ma vie, je n'ai pas réalisé tous mes rêves, assouvie toutes mes envies, j'aurai au moins eu le courage de faire cela.
Et d'en tirer une once de fierté.

Il y a enfin une autre raison, plus personnelle celle-là.
L'envie folle de me livrer un peu plus à celui que j'aime, l'envie de lui dire enfin tout ce que j'ai tu jusque là.
Et mes mots parleront beaucoup mieux que mes silences....

Ce blog t'es dedié Illou.